La FSU06 s’interroge sur la tenue à Nice de la conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC), événement qui, sous couvert d’ambition écologique, donne lieu à une mise en scène institutionnelle bien éloignée des urgences climatiques et sociales.

Alors que la planète étouffe, que les océans se réchauffent et que la biodiversité s’effondre, les militant·es qui dénoncent ces réalités sont interpellé·es, pendant que les véritables pollueurs et climato sceptiques sont accueillis à bras ouverts.

La FSU06 apporte son soutien total aux camarades de Greenpeace interpellé·es pour avoir tracé, à la craie, des messages en faveur de la protection des océans. Ces actions, symboliques, non violentes et éphémères, ont donné lieu à une répression démesurée et inquiétante : 20 heures de garde à vue, perquisitions à leurs domiciles, et surtout, absence d’accès à un avocat pendant leur privation de liberté. Ces méthodes brutales constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux et aux libertés publiques.

La criminalisation de ces mobilisations symboliques illustre le fossé entre les discours officiels et les actes. Il est pour le moins ironique de voir la ville de Nice, dirigée par l’auteur de Ma ligne bleue, affirmer que “l’inaction est un crime”… tout en réprimant celles et ceux qui agissent vraiment pour la planète.

La FSU06 réaffirme qu’il n’y aura pas de justice climatique sans justice sociale, ni d’écologie sincère sans respect des libertés démocratiques. Aux côtés de nos partenaires syndicaux et associatifs, nous continuerons à promouvoir une transition écologique qui répond aux besoins des populations, et non aux enjeux des salons diplomatiques.

 

Signez la pétition  : Laissez Greenpeace accoster à Nice – Stop à la criminalisation des militants écologistes !