Voici quelques morceaux choisis d’articles de presse : la terminologie est ?loquente, les similitudes avec nos ministres aussi et… et des recettes que nous d ?fendons (concours) apparaissent comme de nouvelles id ?es. Qui a dit que notre presse ?tait bien inform ?e ?
Voici quelques morceaux choisis d’articles de presse : la terminologie est éloquente, les similitudes avec nos ministres aussi et… et des recettes que nous défendons (concours) apparaissent comme de nouvelles idées. Qui a dit que notre presse était bien informée ?
"Le gouvernement italien a déclaré la guerre aux "fannulloni". Ce terme, qui signifie fainéants ou flemmards, est devenu dans l’opinion publique synonyme de fonctionnaires.(…) Les trois grandes centrales syndicales italiennes ont accepté de parapher un texte (?)qui prévoit des réductions d’effectifs (avec incitations financières au départ), l’instauration de la mobilité – pour l’instant à l’intérieur d’une même province – et la mise en place d’un système de "méritocratie" pour les traitements et les promotions.(…)
Avec 53 fonctionnaires pour 1 000 habitants, l’Italie n’est pas le pays européen le plus bureaucratique -sic- (104 pour 1 000 en Finlande, 79 en France). Toutefois, sa fonction publique, au niveau national et dans les collectivités territoriales, est depuis longtemps sclérosée et marquée par le clientélisme. Les relations personnelles et la résorption du chômage local sont des critères d’embauche plus importants que la compétence, surtout dans les régions du Sud. Le nouvel accord prévoit des "concours communs", au niveau national et régional, destinés à créer "un réservoir" dans lequel les administrations pourront recruter.(…)
Le ministre des réformes et de l’innovation, Luigi Nicolais, a annoncé la régularisation, en six ou sept ans, des 505 000 emplois précaires de l’administration, dont le nombre a explosé depuis 2001-2002 (+ 42 % dans l’éducation). L’amaigrissement du "mammouth" italien passera par des incitations financières à la retraite anticipée et par le non-remplacement des partants – actuellement 40 % des pensionnés ne sont pas remplacés. Le gouvernement compte ainsi réduire les effectifs de 300 000 à 400 000 personnes dans les six ou sept ans.(…)
Ce sera la fin des carrières automatiques : une commission représentant les usagers donnera son avis sur la qualité du service, les chefs pouvant être promus ou remerciés selon leurs performances. Pour chaque agent, une partie plus importante du traitement sera allouée au mérite."