Migrant.e.s, exilé.e.s, demandeurs et demandeuses d’asile, étrangers et étrangères, sans-papiers, le respect des droits s’impose !
A l’occasion de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre, mobilisons-nous partout en France pour réaffirmer les mesures prioritaires allant dans le sens de ces valeurs, parmi lesquelles :
- le respect du droit d’asile par l’ouverture de voies légales et sûres pour que les routes maritimes et terrestres ne soient plus de grands cimetières ;
- la mise sous protection des jeunes mineurs, dès lors qu’ils se déclarent mineurs, au moins jusqu’à ce que leur âge soit vérifié, afin d’éviter qu’ils soient jetés à la rue ;
- la fin des obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées de façon de plus en plus systématique par les préfectures aux jeunes majeurs, y compris à ceux qui ont fait preuve de leur insertion tant professionnelle qu’éducative.
Toutes les études sérieuses montrent que les immigrants ne sont pas un coût, ils sont au contraire créateurs de richesses et leur place parmi les « premiers de corvée » pendant la crise sanitaire a montré, qu’en outre, ils occupaient des emplois indispensables.
Des politiques de rejet de plus en plus dures s’affichent. Malheureusement, les discours racistes, les fantasmes de « grand remplacement » font aussi partie de l’histoire de l’humanité, ils en sont la face la plus sombre, à l’origine des pires crimes.