Au lendemain d’un scrutin municipal où l’abstention ainsi que les thèses de
l’intolérance, du racisme et de la régression sociale ne sont jamais apparus aussi
forts dans notre pays et notamment dans notre région, la FSU PACA a décidé de
s’adresser à ses syndiqués et ses sympathisants.
Ces résultats ne font que confirmer la déception de beaucoup face aux politiques
d’austérité menées par le gouvernement qui génèrent désespoir et désillusions.
Pour la FSU PACA le vote pour l’extrême droite ne peut pas être une réponse aux
problèmes de chômage, de pouvoir d’achat, de précarité.
Les thèses du Front National n’ont pas changé, elles sont bien en réalité tournées
contre les salariés et les organisations qui les représentent.
Les arguments traditionnels de l’extrême droite, basés sur le rejet des étrangers et
des plus démunis, sur le racisme et l’exclusion, les valeurs réactionnaires de
l’insécurité, les inégalités femmes-hommes, les discriminations sont au centre des
discours des candidats « bleu marine ».
La FSU PACA appelle tous les salariés, en particulier ceux de la fonction publique
et des services publics, mais aussi les retraités et les chômeurs à faire barrage
dimanche prochain au Front National et à leurs idées nauséabondes.
Mais la situation est trop grave pour ne pas préparer l’après 30 mars. Pour la FSU
PACA, la défense et le développement des services publics sont des points d’appui
forts pour retrouver la confiance. Ne nous trompons pas de colère, pour changer
la donne sociale il faut poursuivre la mobilisation, initiée le 18 mars, de façon
majoritaire et unie pour faire entendre une autre voix que celle de la résignation
aux exigences du capitalisme financier. La FSU PACA y contribuera, à sa place en
tant qu’organisation syndicale agissant pour une transformation sociale
progressiste.