Les réformes universitaires régressives enclenchées depuis la loi LRU connaissent dernièrement, et tout particulièrement à Nice, une accélération d’une radicalité
sans précédent qui cache mal une économie de la pénurie.
Le principe même de service public que l’université se doit d’assurer est attaqué sans aucune retenue : Masters aux « tarifs » exorbitants l’an dernier à Nice
(4000€/an), augmentation programmée l’an prochain des droits d’inscription pour les étudiant·e·s étrangers hors-Union Européenne: 1600% en Licence (2770€),
1500% en Master (3770€), 1000% en doctorat (3770€) !
Ces mesures sont deux facettes d’une même marchandisation du savoir et d’un désengagement de l’investissement de l’état dans la diffusion des savoirs qui
se font jour et dont sera victime la société entière, une société que l’Université devrait servir, et non contribuer à asservir financièrement.
Rendez-vous le mardi 22 janvier à 8h30 devant le château Valrose à Nice
pour soutenir nos représentants au Conseil d’administration qui demanderont que l’Université fasse pression sur le gouvernement pour
une abrogation de la hausse des frais d’inscription.
Signez la pétition : non à l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers !
Lire la proposition de motion du Conseil d’Administration de l’Université de Nice Sophia-Antipolis portant sur la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers :