Toutes les Unions D ?partementales (FO, UNSA, Solidaires, FSU, CGT, CFDT, CTFC, CGC) avaient demand ? ? rencontrer le pr ?fet, en personne -une des suites de la mobilisation du 4 ocotbre- : c’est chose faite depuis le 23 novembre, autour d’un texte commun sur le logement. Rendez-vous est d’ores et d ?j ? pris pour participer ? la r ?flexion sur cette question avec les services et le sous-pr ?fet charg ? de cette question.

Toutes les Unions Départementales (FO, UNSA, Solidaires, FSU, CGT, CFDT, CTFC, CGC) avaient demandé à rencontrer le préfet, en personne -une des suites de la mobilisation du 4 ocotbre- : c’est chose faite depuis le 23 novembre, autour d’un texte commun sur le logement. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour participer à la réflexion sur cette question avec les services et le sous-préfet chargé de cette question.

Deux heures d’entretien avec le représentant de l’Etat auquel nous avons dit les préoccupations des salariés du département sur toutes les questions : salaires, emploi, logement, transports, services publics. Deux heures pour rappeler qu’il y avait urgence et qu’on ne pouvait se contenter de projets à moyens ou longs termes.

Nous avions décidé ensemble, ce qui est encourageant dans le paysage social de cette fin 2005, de porter nos efforts sur le logement -élément du pouvoir d’achat et charge très lourde pour les ménages des Alpes-Maritimes-. Vous trouverez la plateforme élaborée en commun sur cette question

Pour la FSU, si aucun résultat immédiat et concret n’est ressorti de cet entretien, j’y vois plusieurs effets très positifs :

"-" le préfet s’était étonné à son arrivée il y a deux ans, que les syndicats s’inquiètent du logement… tel n’est plus le cas

"-" le préfet semble sensible à la question du logement social et locatif en général (volonté de faire appliquer la loi SRU, connaissance du dossier, aucun "technique" n’ayant participé à notre entrevue à ses côtés, une vision du département claire…)

"-" nous avons insisté sur notre volonté de ne pas en rester à des entretiens "bon chic, bon genre" espacés de plusieurs mois ; accord pour un travail de partenaires sociaux à part entière à confirmer dans les prochaines semaines.

Par contre, sa position sur les services publics du moyen et haut pays est très proche de "l’alimentation-station service-bureau postal-recette des impôts-dépôt de pain" du président et ministre de l’aménagement du territoire, C.Estrosi !

De la même manière, si le préfet nous a parlé des transports en commun, il nous a aussi montré un manque de réalisme sur le "routier" et le coût financier et humain des transports (nous parlions évidemment des salariés, des bouchons, de l’éloignement des centres de travail, sociaux, culturels…)

Il reste donc -est-ce une surprise ?- à se faire entendre encore par tous les moyens que nous connaissons (manifestations, pétitions, interpellations locales…) pour faire vivre la démarche que nous, syndicats du 06, avons pu initier grâce à votre engagement dans l’action du 4 octobre… A suivre.