Voici le texte lu par l’intersyndicale au repr ?sentant de l’Etat le 18 novembre : elle motive l’appel ? la gr ?ve le 1er d ?cembre
CFDT – CFE-CGC – CFTC – CGT – FSU – FO – UNSA
Les 7 organisations syndicales ont été invitées à participer à une réunion de négociation avec le représentant du délégué général de l’institution nationale provisoire le 18 novembre, dans le cadre d’un calendrier serré.
Les sujets sont d’importance, et méritent toute l’attention des représentants du personnel afin de défendre les intérêts des personnels actuels (ANPE et Assurance Chômage) et futurs (« Pôle Emploi ») :
les modalités de gestion du personnel dès le début 2009, incluant l’harmonisation des frais de repas et de déplacement, les modalités de gestion et d’intégration des CDD, le recrutement, la mobilité et la promotion ;
la représentation du personnel et le droit syndical.
Ces sujets conditionnent la vie professionnelle et les droits collectifs fondamentaux de l’ensemble des personnels issus de l’Assurance Chômage et de l’ANPE, ou recrutés dans « Pôle Emploi ».
Sont en jeu : le quotidien des personnels et le devenir des agents en situation de précarité.
Sont en perspective : la négociation de la future convention collective nationale et les élections des instances représentatives du personnel courant 2009.
Il est hors de question que ces négociations soient bâclées, se tiennent et se concluent sous tension : c’est l’ensemble des personnels qui va en pâtir.
A l’évidence, la garantie de la construction sur la base du « meilleur des deux statuts » serait gravement remise en cause.
Le 18 novembre, nous avons été réunis sans aucun document préalablement transmis malgré nos demandes répétées avant cette réunion, et alors que le délégué général s’était engagé à les fournir 8 jours avant chaque séance.
De ce fait, aucune négociation n’a pu s’engager.
C’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales exige une nouvelle réunion de négociation, se déroulant dans le respect des personnels et de leurs représentants.
La Direction porte l’entière responsabilité de l’échec de cette séance et du retard pris dans les négociations, qui est préjudiciable à toutes et à tous. Le personnel et les media doivent en avoir largement connaissance.