La situation des salari ?s se d ?teriore : pouvoir d’achat, logement, risque de ch ?mage, pr ?carit ?. L’avenir de la jeunesse est lourdement hypoth ?qu ?. Les derni ?res mesures gouvernementale sur le CNE et le CPE, la r ?duction des indemnit ?s pour les ch ?meurs le montrent bien. Le refus du dialogue social, la casse des services publics, les marchandages (salaires contre emplois dans la fonction publique) sont de mises.
La situation des salariés se déteriore : pouvoir d’achat, logement, risque de chômage, précarité. L’avenir de la jeunesse est lourdement hypothéqué. Les dernières mesures gouvernementale sur le CNE et le CPE, la réduction des indemnités pour les chômeurs le montrent bien. Le refus du dialogue social, la casse des services publics, les marchandages (salaires contre emplois dans la fonction publique) sont de mises.
Les dernières tentatives de briser les unités syndicales -qui se nouaient depuis plusieurs mois- ne résistent pas à la poussée des salariés. C’est un signe qui encourage à agir dans une unité qui ne gomme pas les différences : agissons dans le sens qui nous est commun.
En voici quelques éléments : la plate-forme de la journée de grève du 2 février, au départ sur les salaires de la fonction publique, s’élargit dans l’éducation à l’emploi -non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, précarité-, à la politique éducative dangereuse du gouvernement -décrets d’application de la loi Fillon dont la fsu demande l’abrogation, projet d’apprentissage dès14 ans que la fsu condamne, restrictions budgétaires et de postes- .Dans le département, les organisations syndicales fsu, cgt, cfdt, unsa, solidaires, fo appellent les fonctionnaires à manifester sur les salaires mais aussi sur l’emploi et la précarité.
La nouvelle accélération des réformes que veut imposer ce gouvernement provoque une unité nouvelle : en mettant à l’ordre du jour du débat parlementaire ces prochains jours, l’apprentissage à 14 ans et le Contrat de Première Embauche, il provoque une initiative nationale le 7 février à l’appel de 6 syndicats de salariés, des organisations lycéennes et étudiantes !
Sans oublier le large appel, syndical, associatif et politique, à la journée du 11 février « anti-Bolkenstein » et la manifestion européenne des syndicats du 14 février à Strasbourg, après celle victorieuse des dockers contre le « bolkenstein des ports ». Sans oublier les actions qui se développent dans les entreprises ou le 31 janvier.
Pour la FSU06, le premier rendez-vous unitaire est le jeudi 2 février à 10 h au théâtre de Verdure avec 5 autres organisations syndicales. Le 1er ministre a choisi d’emballer la machine, accélérons nous aussi et répondons-lui, privé comme public : « nous ne voulons de votre avenir ! »
Nice le 28 janvier 2006