En effet tout en réaffirmant le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite à l’éducation nationale, il convient que ces suppressions de postes ne sont pas viables pour l’école primaire.
C’est une première prise de conscience de la situation faite pour la prochaine rentrée scolaire aux écoles au regard des besoins et une reconnaissance du bien fondé des mobilisations des enseignants, des parents et des élus.
Il reste au ministre à élargir cette prise de conscience à la situation du collège et des lycées, par exemple au regard de la nécessaire élévation de la qualification de toute une génération (avec maintien de l’objectif de 80 % d’une classe d’âge au baccalauréat), de l’aide aux élèves en difficulté et de la lutte contre les sorties du système éducatif sans diplôme ou qualification.
Le sondage TNS Sofrès réalisé pour la FSU (avril 2011) montre que 71 % des français estiment que le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux est une mauvaise chose.
Monsieur le ministre, à l’éducation nationale comme dans d’autres ministères, c’est sur les suppressions d’emplois qu’il vous faut revenir si vous voulez pouvoir répondre aux besoins et faire un service public de qualité pour tous !
Les mobilisations qui continuent de se multiplier montrent le rejet de la politique éducative actuelle tant sur le plan budgétaire que sur le fond des réformes.
C’est pour toutes ces raisons que la FSU poursuit sa campagne pour l’école et met en perspective une grève pour septembre, et propose d’en débattre avec les personnels et ses partenaires.