En confirmant hier le pacte de responsabilité, le président de la république a clairement confirmé le choix d’une politique économique libérale. S’il n’a pas précisé les contreparties demandées aux entreprises à la suppression des cotisations employeur pour la branche famille, il a clairement dit que les « conditions » de sa réalisation serait la réduction toujours plus forte des dépenses publiques.
C’est inacceptable pour la FSU.
S’il est nécessaire de prendre des mesures pour relancer l’emploi, cela ne doit pas se faire au détriment des services publics, de la fonction publique et de ses agents.
Le rôle de l’Etat et des collectivités locales est déterminant pour sortir de la crise, faire face à la situation sociale et aux enjeux économiques, pour construire une société plus solidaire. Une réforme fiscale fondée sur un réel partage des richesses est plus que jamais urgente et nécessaire.
La FSU a adressé en ce sens un courrier à tous les agents de la fonction publique.
Elle continuera de défendre ses exigences avec les personnels.