Pour tous, pour l’avenir, l’éducation, la recherche, la culture, un vrai défi !
Les personnes dans la salle sont exclusivement des enseignants : primaire, secondaire, collège, lycée, LP et IUFM) plus Gérard Aschieri arrivé en cours de route.
Pour tous, pour l’avenir, l’éducation, la recherche, la culture, un vrai d�fi !
Les personnes dans la salle sont exclusivement des enseignants : primaire, secondaire, collège, lycée, LP et IUFM) plus Gérard Aschïeri arrivé en cours de route.
Introduction au thème :
Le thème dont nous devons débattre est vaste, voire même gigantesque. Il va falloir baliser très nettement notre champ de réflexion pour rester dans le temps imparti et avoir une approche réellement productive en permettant à chacun de s’exprimer.
En guise d’introduction et de manière légèrement provocatrice, je souhaiterai que nous lisions la conclusion proposée sur ce thème. Elle me semble synthétiser parfaitement le contenu de ce thème et si nous sommes d’accord nous devons aller il me semble que nous pourrons plus facilement repérer en chemin les jalons qu’il nous faut poser pour y arriver.
Après lecture, l’accord est unanime
Le débat selon ses trois axes d’approche :
L’école dans la mouvance libérale
Les missions de l’école
Quelle école ?
D�but du d�bat sur l’axe
� l’�cole dans la mouvance lib�rale �
: nous sommes globalement d’accord sur les enjeux et la lecture des documents, du coup le d�bat est long � d�marrer.
La question sur la place de l’�l�ve (qui n’est plus au centre) a d�bloqu� le d�bat et a mis en �vidence des diff�rences certaines dans les positions de chacun : de � c’est d�magogique de dire �a � � � ce n’est pas l’individu qui est au centre c’est � l’apprenant �, en passant par � c’est � organiser en fonction des niveaux d’�ges �. Le d�bat est vaste…
Sur notre axe de r�flexion nous retiendrons
que l’�cole n’est clairement plus une priorit� pour le gouvernement actuel, les budgets en baisse sont l� pour l’attester.
Traiter le syst�me �ducatif en terme de d�penses, de co�ts n’est pas possible. Il est clair que pour certains il faut baisser les co�ts, amener les gens par des formations courtes � �tre op�rationnels rapidement et selon les besoins.
L’objectif des 80 % au niveau du bac n’est depuis longtemps plus une r�alit�. Et pourtant on a encore besoin de gens qualifi�s. Il faut r�affirmer cette ambition.
L’Europe n’est pas cens�e s’occuper des affaires de l’�cole, et pourtant de plus en plus de voix s’�l�vent : � L’�ducation, �l�ment de productivit� de l’Europe � Romano Prodi ? Mais c’est avoir une courte vue sur les probl�mes. Il y a un fort besoin de salari�s mais avec une solide culture g�n�rale (d’o� la rengaine de la formation tout au long de la vie).
G�rard Asch�ri met en �vidence qu’au cours du FSE, on s’est pos� la question � comment les diff�rents pays europ�ens en d�battent ? � Les fameuses �valuations PISA ont amen� des r�ponses qui n’allaient pas forc�ment dans le sens lib�ral : Les Allemands qui sont dans les derniers des �valuations, alors que leur syst�me par alternance est toujours mis en avant, commencent � remettre en cause leurs choix. Une formation g�n�rale pouss�e plus longtemps a des effets positifs � l’inverse d’une sortie t�t du syst�me �ducatif.
Et pourtant en France il y a le livre blanc sur l’apprentissage qui veut mettre en place, avec des objectifs ambitieux qui ne sont jamais atteints, des recettes qui ne marchent pas vraiment (une �tude r�gionale sur l’apprentissage a montr� que 60 % des apprentis abandonnent en cours de route).
La voie de l’alternance peut �tre une solution pour les �l�ves � condition d’avoir la main mise sur les contenus de formation et des conventions pr�cises avec les lieux d’apprentissage et des missions d�finies.
Nous avons abord� les mini stages en LP comme moyens de choisir une voie pr�-professionnelle avec aussi certains IDD organis�s dans ce sens.
Nous avons de l� gliss� vers le second axe de r�flexion :
Les missions de l’�cole
Notamment par le point 3g � L’�cole participe � la vie professionnelle �… � une formation compl�te doit aussi ouvrir � la vie professionnelle, non par des qualifications �troitement adapt�es � un �tat donn� de l’emploi, mais par des dipl�mes … �.Les besoins de formation vont au del� de ce que l’on pouvait demander avant. Les CAP et BEP sont maintenant des impasses et la n�cessit� de passerelles � tous les niveaux doit s’affirmer.
La question pos�e : n’y a-t-il pas trop de missions assign�es � l’�cole ? : le texte en propose 8 plus d’autres dans le cours du texte.
Un intervenant remarque d’ailleurs que ces missions sont affirm�es et non pos�es de mani�re interrogative.
La soci�t� attend trop de l’�cole, le syst�me �ducatif doit pallier � ce qui ne va pas.
Est-ce que l’�cole doit tout faire et r�parer les injustices sociales ? L’oppos� consisterait � dire l’�cole ne peut pas grand chose…
G�rard Asch�ri reconna�t que le texte sur les missions n’est peut �tre pas bien r�dig�, mais que l’on pourrait encore d�cliner les missions de l’�cole d’apr�s, � l’homme, le citoyen, le travailleur �. Puis on a rajout� la sant�, le racisme, la lutte contre la violence, la la�cit�…on rajoute des missions, mais il n’y a pas de � discipline lutte contre le racisme � c’est l’ensemble des disciplines qui doit y contribuer.
Lire �crire compter ne recouvre pas toutes ses missions
Sur le point de l’�chec scolaire : il faut s’attaquer au probl�me le plus t�t possible d�s l’�cole maternelle. Les RASED sont un moyen mais on manque de r��ducateurs pour r�cup�rer l� les probl�mes.
Arriv�s dans le secondaire c’est trop tard : les �l�ves en �chec sont � traiter d�s le d�part. Quels sont les moyens pour r�pondre � ces besoins ? Il ne s’agit pas que de moyens financiers mais aussi de m�thodes, d’autres fa�ons d’apprendre. Et quelle formation initiale et sp�cifique permet de les mettre en oeuvre ?
Par le biais des moyens de r�cup�rer ces �l�ves par des solutions extra scolaires nous arrivons dans l’axe 3 :
Quelle �cole ?
Nous d�battons sur le r�le des collectivit�s locales, des communes qui entra�nent de fortes disparit�s au niveau local. Exemples avec les financement UNSS (entre le 06 et le 83)et des LV1 bis.
Tout ceci met en avant des fili�res, ce qui nous am�ne au coll�ge unique : qui n’a jamais vraiment exist�.
La question tout le monde doit il avoir le m�me enseignement ? Am�ne une r�ponse sur un tronc commun en fin de 3�me, dans le but de poursuivre au mieux les �tudes. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.
La question de la culture commune met en �vidence que ce n’est pas forc�ment le cas pour tout le monde : certains quittent le coll�ge sans avoir fait le programme, s’engagent dans des voies ou sections qui ne s’occupent que peu d’enseignement g�n�ral. Ils rentrent en �chec et sortent en �chec, n’auront pas l’enseignement de base et ne pourront pas r�int�grer le syst�me.
Sur le point de participer � l’�laboration des programmes : il ressort que les programmes ne sont pas en continuit� mais r�alis�s de mani�re autonomes par tranches d’�ges. Les coll�gues du premier degr� disent que la r�flexion sur les programmes s’est faite en d�pit du bon sens et sans aucun temps de r�flexion : il faut d�gager du temps pour cela.
Le point sur le CCF (contr�le en cours de formation) a �t� abord� pour mettre en avant que des pans entier d’enseignement sont valid�s de cette fa�on l�. Il y a danger (le prof note ses �l�ves) C’est la m�me chose en lyc�e, et le probl�me de la co�valuation en EPS est soulev�.
Le texte du Th�me 1 n’aborde pas la formation continue : il faut mettre en place une v�ritable formation continue et initiale.
Enfin le texte sur les ZEP dont le titre � discrimination positive � ? est rejet� au profit de "politique positive " ? Le � bilan mitig� � n’est pas forc�ment r�aliste il y a des effets positifs des ZEP. Les donn�es de l’IA mettent en �vidence que l’�cart entre r�sultats attendus et obtenus est positif. M�me en comparant avec le d�partement. Par ailleurs les r�sultats des �l�ves qui continuent en lyc�e sont bons. Les moyens suppl�mentaires sont pris sur la dotation acad�mique (H/E meilleur), il n’y en a pas tant que �a.
Proposition des Co psy de rajouter une phrase aux missions de l’�cole (voir texte).
Rapporteur Philippe Vall�e