Evidemment, le président du conseil général se devait d’annoncer des mesures de restrictions des dépenses du département ; évidemment il l’a fait au plus prêt de l’intervention du premier ministre ; évidemment les fameuses dépenses qui seront économisées accélèreront les reculs déjà engagés (investissement et ses conséquences sur l’emploi, pertes de recettes publiques, stigmatisation des « fraudeurs pauvres » ).
Deux chiffres montrent clairement le tour joué aux populations qui vivent de leur travail ou essaient d’en vivre : si les collectivités territoriales représentaient jusqu’en 2010, 75 % de l’investissement public, elles ne contribuent que pour 11 % à la dette publique. Dans le même temps, la suppression de la Taxe Professionnelle, votée par Mrs Estrosi et Ciotti, a entraîné la disparition de plus de 120 millions de recettes pour le département sans se traduire par les créations d’emplois promises mais par un recul des services publics. (source groupe communiste au Conseil Général)
Au fait, les élus ayant appris ces « propositions » par voie de presse, espérons qu’il n’en sera pas de même pour la gestion des collèges et les représentants syndicaux.
C’est sûr, monsieur Ciotti se présente comme le premier de la classe au « maître » Fillon ! C’est bien la rentrée