COMMUNIQUE DE PRESSE

Les politiques d’austérité génèrent une aggravation du chômage, le développement des inégalités sociales, de la précarité, de la pauvreté et des processus d’exclusion. Les choix politiques du gouvernement aux questions sociales vécues par les salarié-es, les privé-es d’emploi, les retraités, ainsi que la crise avec ses conséquences dramatiques fournissent un terreau exploité par l’extrême droite. Cela accroit la désespérance sociale.

La montée des idées et de l’influence de l’extrême droite, et particulièrement du Front national, impacte de plus en plus le monde du travail et l’ensemble de la société. La stratégie de ce mouvement politique est clairement affichée : s’implanter localement, dans les communes et dans le monde du travail.

Dans nos entreprises, nos services, nombreuses et nombreux sont les victimes de discriminations. Cette situation n’est pas nouvelle. Ce qui l’est c’est la banalisation de ces idées. Ces « blagues » et phrases racistes, sexistes, homophobes relayées de manière anodine, de part et d’autre d’un atelier, d’une salle de repos, génèrent une véritable souffrance pour de nombreux travailleurs, pour les militants syndicaux engagés dans un combat contre toutes formes de discriminations.

Les Organisations Syndicales CGT, FSU et UNEF ont décidé d’initier un travail afin d’unir leurs forces.

Nous souhaitons dénoncer l’imposture économique et sociale du programme du FN, les dangers de cette banalisation des idées et pratiques de l’extrême droite.

Dans le prolongement de la journée du travail organisée le 29 janvier à Montreuil, et dans le cadre de la campagne lancée, la CGT, la FSU des Alpes-Maritimes et l’UNEF proposent à leurs militants de participer à une initiative :

le lundi 17 février à partir de 8h30,

Salle des Associations – place Garibaldi à Nice.