Alors qu’au plus haut niveau de l’état semble affiché une volonté de faire vivre le dialogue social – comme l’atteste le report de l’examen du projet de loi sur l’université par le conseil des Ministres suite aux protestations des personnels, des étudiants et de leurs organisations syndicales – ici dans les Alpes-Maritimes, le signal inverse nous est donné.
Les documents préparatoires nous ont été envoyés la veille de la tenue de ce CDEN et ceci seulement après nos interventions ! Si pour certains points de l’ordre du jour une information du conseil général suffit, d’autres questions relèvent des attributions de cette instance. Nous avons donc toute légitimité à donner notre avis comme le précise l’article 4 du règlement intérieur, en particulier sur l’organisation des transports scolaires et sur la préparation de la rentrée scolaire. Cela nécessite de disposer des documents de travail dans les délais réglementaires.
Dans un contexte de suppression de milliers d’emplois dans la fonction publique d’état, nous exprimons notre satisfaction sur la création des postes de TOS dans les collèges par le conseil Général. Mais dans le même temps, nous regrettons l’absence de consultation préalable sur leur implantation et sur la mise en place d’un barème. Même remarque sur la transformation des emplois aidés.
Enfin un dernier point sur l’organisation de la mobilité des TOS. Nous regrettons que des décisions soient prises de façon unilatérale et ceci sans tenir compte des avis des personnels qui pourtant avaient été donnés lors de multiples rencontres.
Pour la FSU, le dialogue social doit être amélioré.