La FSU06 n’aurait pas écrit l’appel suivant tel quel : nous le transmettons car, sur le fond, nous partageons le combat pour les valeurs de liberté, de solidarité en jeu.
Pour M. Daadaa, au TA de Nîmes, le couperet vient de tomber : c’est NON.
Cet après-midi : Sur 3 « affaires » (!), 3 refus, sans aucune justification
et même avec une moue de mépris à l’évocation de la mobilisation citoyenne.
En France, en 2008, on appelle ça « JUSTICE »
Pendant que nos impôts servent à payer d’inutiles allers-retours Nice-Nîmes sur autoroute
et des heures supplémentaires à une escouade de policiers qui manquent pour pourchasser les vrais délinquants,
ce qui reste d’une République démocratique en miettes
est sauvé par de simples citoyen-nes prenant en charge une famille effondrée :
2 enfants qui croyaient en la France (sans doute nos fins dirigeants se demanderont-ils bientôt pourquoi tant d’ados sont violents ou suicidaires ?!) ;
Une maman vivant une grossesse à problème dans un état de stress préjudiciable au développement de l’enfant (toute femme comprendra ça, tout homme un peu attentionné aussi mais pas Sarko, Hortefeux, des préfets-Papon ou des juges-robots).
Un père emprisonné et désespéré ne pouvant plus subvenir aux besoins de sa famille par son travail (perdu).
Serons-nous inquiétés pour délit de solidarité ?
Nous préférons ce risque plutôt que celui de non assistance à personnes en danger,
plutôt que d’oublier les leçons de l’Histoire
et de pleurnicher : « Nous avons laissé faire car nous avons détourné la tête pour ne pas savoir ».
Et le préfet ? que choisira-t-il, lui ?
Gardant son droit de statuer à titre humanitaire,
il peut encore accorder le droit au séjour.
Maintenons donc la pression :
continuons à envoyer mails et surtout fax et coups de tel
Et à encombrer les services.
Ils ont avoué avoir reçu plusieurs centaines d’appels depuis hier !
N’hésitez pas à argumenter longtemps
(nous l’avons fait à plusieurs reprises, même avec les secrétaires, en demandant à être rappelé,
en rappelant pour avoir une réponse, en tant que représentant de groupes, d’assos
Ces actions ont souvent été payantes mais il faut tenir le coup plus longtemps qu’eux.
Confirmation du rassemblement
devant la sous-préfecture de Grasse,
6 av. Général de Gaulle (face au collège)
Jeudi 7 février, à partir de 16h30.
Amenez badges, pancartes