Monsieur le Président,

Nous venons d’apprendre votre venue demain dans notre département. A cette occasion vous serez présent dans deux établissements scolaires de l’Académie, marquant ainsi l’intérêt que vous portez au système éducatif.

Loin de l’image "carte postale" l’Académie de Nice est une terre de contrastes. Les quartiers prospères côtoient les poches de misère où souvent l’aide sociale est la seule ressource des familles. Même dualisme pour ce qui concerne le niveau de formation avec des pôles d’activités regroupant des salariés hautement diplômés et un réseau de petites entreprises aux emplois peu qualifiés.

Les dotations ministérielles depuis de longues années ignorent cette réalité et c’est pourquoi, à la fin des années 1990 la FSU avec l’ensemble des organisations syndicales et associations de parents d’élèves lançait un mouvement pour obtenir un plan de rattrapage. Il s’est traduit, après une rencontre au ministère de l’Education Nationale, par un plan pluriannuel de développement.

Malheureusement, la situation s’est à nouveau aggravée à la rentrée 2002 et aujourd’hui l’Académie est au dernier rang en ce qui concerne l’encadrement des élèves.

C’est pourquoi, Monsieur le Président, nous sollicitons une audience afin de vous exposer plus en détail notre situation.

En vous remerciant de l’attention que vous réserverez à cette requête, je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de ma haute considération.