Mobilisons-nous pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour les postes.
Exigeons la revalorisation et Un autre budget pour l’éducation !

Dialogue de pacotille, crise de confiance, crise de régime, autoritarisme à tous les étages, réformes qui déconstruisent les systèmes éducatif et d’orientation, gestion de crise sanitaire calamiteuse, revalorisations bidons et sélectives, catégories de personnels oubliées, budget de l’éducation insuffisant, détricotage de l’enseignement prioritaire, recours massif aux emplois précaires, …
La liste est longue et risque fort de s’allonger avec le temps.
Il est temps d’agir pour que cette destruction de l’école cesse.

Un budget 2021 indigent !
Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui imposedes mesures particulières pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme ni de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail et une crise sanitaire sans fin gérée au doigt mouillé.
Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires.

Une revalorisation en trompe-l’œil
Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité de personnels. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer. Le Ministère pousse même le cynisme jusqu’à exclure CPE et professeur.e.s documentalistes de la dérisoire prime d’équipement informatique de 150 euros !
Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-e-s.

Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents.

Elles demandent la mise en œuvre d’une autre politique éducative que celle menée jusqu’à présent par le Ministre de l’Education Nationale. Blanquer doit partir !
Les organisations appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et à préparer une grève le mardi 26 janvier pour exiger des créations de postes, une autre politique éducative, le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation.

MARDI 26 JANVIER
MANIFESTATION 10H30 PLACE GARIBALDI À NICE