Les annonces faites par le Premier Ministre sur les modifications

significatives apportées au décret EDVIGE constituent un indéniable

premier succès pour tous ceux qui se sont mobilisés. En effet elles

transforment l’architecture même du décret que nous contestions et

donnent raison à l’essentiel des critiques portées par le recours engagé

par 12 syndicats et associations. Il n’en reste pas moins que le

maintien d’un fichage des enfants à partir de 13 ans sur la base de

présomptions n’est pas acceptable et qu’il faut en obtenir le retrait.

La FSU entend être vigilante et maintenir la pression. Elle souhaite

connaître et examiner le contenu et les garanties du texte annoncé. Elle

renouvelle sa demande que les organisations qui ont déposé un recours

soient saisies du nouveau projet de texte et puissent être entendues

ensemble.

Elle continue à demander qu’un débat public démocratique s’engage sur

les libertés publiques et les garanties à apporter face aux risques que

comportent les fichiers.

Elle poursuivra son action avec ses partenaires au sein du collectif

"Non à EDVIGE" pour le retrait du décret.