Mercredi 17 juin, devait se tenir le CTA sur la formation continue des enseignants. Ce CTA, malgré notre insistance à revenir en présentiel, était de nouveau prévu en visioconférence. Ce qui complique évidemment les échanges.

Monsieur le Recteur, dans un premier temps, n’a pas souhaité respecter le fonctionnement traditionnel de cette instance qui veut que l’on donne la parole tout d’abord aux organisations syndicales pour qu’elles puissent faire leur déclaration liminaire. Celui-ci a, en effet, souhaité faire une introduction sur la situation générale et une présentation globale du Plan de formation académique. Il a, à cette occasion, tenu des propos inacceptables pour les représentants du personnel que nous sommes. En effet, alors que la FSU avait noté l’importance pour tous les enseignants de retrouver leurs élèves, précisant néanmoins que nous avions besoin d’assurances sur les conditions de la reprise du 22 et la mise en place du nouveau protocole sanitaire, Monsieur le Recteur s’est dit étonné que nous soyons visiblement « prêts à aller manifester, mais pas à reprendre le travail le 22 » ! Cela constitue une interprétation fausse et méprisante de nos propos.

Au bout d’1h30 de réunion, nous n’avions toujours pas abordé la Formation continue des enseignants et des personnels administratifs. La FSU a alors fait une intervention pour demander à ce qu’on reprenne l’ordre du jour du CTA, car la visioconférence compliquait le déroulé de telles instances et le va-et-vient entre propos liminaires, ordre du jour, questions diverses était très difficile à suivre à distance. Monsieur Recteur a alors réagi d’une façon très virulente, s’est mis en colère et a, tout simplement, quitté le CTA. Dans ces conditions, les élus de la FSU n’ont pas souhaité poursuivre ce CTA sans son président qui est Monsieur le Recteur ! Il est donc clair que Monsieur le Recteur n’a pas souhaité écouter toute notre analyse du Plan de Formation Académique, qui faisait pourtant suite à trois groupes de travail, à une consultation des personnels, à l’étude précise de documents !
Ce déni du dialogue social est très préoccupant, surtout que ce n’est pas la première fois. Les autres organisations syndicales présentes CGT, FO, SNALC et UNSA sont restées muettes et ont continué à siéger après le départ du Recteur. La FSU aurait souhaité plus de cohésion syndicale !

La FSU sera reçue en audience mardi 30 juin par le Recteur.