JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
MANIFESTONS CONTRE TOUTES LES VIOLENCES SEXISTES & SEXUELLES
SAMEDI 22 NOVEMBRE 2025
NICE – 14H – PLACE DE GAULLE (Place de la Libération)

Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité avec et pour les femmes du monde entier : celles qui sont victimes des violences machistes, de conflits armés, de viols de guerre, de famine, de spoliations de terres et de leurs biens naturels, de gouvernements réactionnaires et d’États théocratiques, avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, dont les voix sont étouffées, qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.
Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les filles, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent, en dépit des risques encourus, à toutes celles que nous avons perdues.
Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron : trop souvent les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite et le financement public des associations subit des baisses inacceptables .
Les violences sexistes et sexuelles s’exercent partout, tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les ateliers des chaînes d’approvisionnement des multinationales, les commissariats, les centres de détention et de rétention, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… dans tous les milieux sociaux.
Ces violences trouvent leurs racines dans le patriarcat et se situent au croisement de plusieurs systèmes d’oppressions.
Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent de multiples oppressions : ce sont les victimes de racisme, les femmes migrantes, précarisées, sans papiers, sans domicile, en situation de handicap, les travailleuses précaires, les femmes trans, lesbiennes et bi, et celles qui sont en situation de prostitution, ou victimes d’exploitation sexuelle.
En France, en 2024, c’était encore plus d’un féminicide tous les trois jours commis par un conjoint ou un ex-conjoint (136 depuis janvier 2025) . Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et celui des enfants co-victimes ne diminuent pas, tout comme les viols ou tentatives de viol.
La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
- Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol.
- 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.
- Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides.
- 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille.
- Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives de viol ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes.
La montée de l’extrême droite en Europe et dans le monde constitue une menace majeure pour les droits des femmes et, en France, le danger de son accession au pouvoir n’est pas écarté. Les droits des femmes sont attaqués dès que l’extrême-droite est au pouvoir.
Celle-ci instrumentalise la lutte contre les violences sexistes et sexuelles à des fins racistes et fémonationalistes. Elle ne défend ni la liberté des femmes, ni leur émancipation, ni l’égalité, et se désintéresse des droits des femmes qui luttent dans le monde. Des groupuscules fascistes attaquent régulièrement des militant·es sans réaction des pouvoirs publics.
Sans politique publique à grands moyens, sans prévention et sans éducation,les garçons et les hommes continueront de perpétrer des violences.
Les organisations féministes exigent :
- Une loi-cadre intégrale contre les violences, comme en Espagne.
- 3 milliards d’euros nécessaires pour la mettre en œuvre
- Une Éducation à la Vie Affective Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) effective partout
- L’arrêt immédiat de la baisse des financements et un rattrapage du budget des associations qui accompagnent les victimes et
- assurent l’éducation populaire sur les questions de violences et d’égalité femmes-hommes.
- La régularisation des personnes sans papiers
Tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !
Dans le même esprit de lutte, pour que cessent ces violences, nous participerons aux mobilisations à de la journée internationale des droits des enfants et à celles du souvenir trans (TDoR).
Numéros utiles
17 Police, gendarmerie
115 SAMU Social (pour les mises à l’abri en urgence même pour les personnes en situation irrégulière)
114 par SMS ou appels d’urgence pour les sourds et mal-entendants
112 appels d’urgence européens
3919 « Femmes violences information » : numéro d’écoute anonyme et gratuit (tlj, 9h à 19h)
0800 05 95 95 « Viols femmes information » (CFCV) : numéro d’écoute anonyme et gratuit (lun-ven 10h – 19h)
0800 08 11 11 Planning Familial, numéro anonyme et gratuit
04 92 09 17 26 Planning Familial de Nice
04 93 71 55 69 CIDFF
06 04 93 98 50 15 de l’afccc06 Association Française des Centres de Consultations Conjugales 06
04 93 52 17 81 Accueil Femmes Solidarité
04 83 32 81 84 Centre LGBTQIA+ Côte d’Azur
04 92 03 63 95 CHU de Nice Service dédié aux urgences violences faites aux femmes du CHU 24h/24 et 7j/7
04 92 60 78 05 Association ARPEGES 06 à Grasse
01 40 47 06 06 Écoute violences femmes handicapées
15 EN CAS D’URGENCE ET DE DANGER IMMÉDIAT
ALPES-MARITIMES