Le SNPES-PJJ/FSU lance un appel – pétition
dénonçant les choix sécuritaires faits par le gouvernement en matière de délinquance des mineurs
Le 12 septembre 2005, les personnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse étaient en grève au moment où la direction de la PJJ célébrait le 60ème anniversaire de l’ordonnance de 45 (relative à l’enfance délinquante), en prenant bien soin d’écarter de cette célébration officielle les personnels de terrain qui, dans leur grande majorité, dénoncent la priorité donnée à l’enfermement des mineurs délinquants au travers notamment de la création des Centres Fermés et le projet de construction de 7 Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs.
Réunis l’après-midi du 12 septembre en meeting avec nos partenaires du champ social, éducatif et judiciaire, nous avons convenu de lancer un appel-pétition.
Aujourd’hui, quand de nombreuses villes sont touchées par des violences qui démontrent le désarroi de la jeunesse, cet appel est plus que jamais d’actualité.
Fort des premières signatures, qu’elles émanent d’organisations (Ligue des droits de l’Homme, Syndicat de la Magistrature, Syndicat National des Psychologues, fédération SUD Santé-sociaux, Fondation Intermèdes, Syndicat National des Infirmières et conseillères de santé/FSU, SNUCLIAS/FSU, Syndicat National de l’Ensemble des Personnels de l’Administration Pénitentiaire / FSU) ou de personnalités comme Laurent Mucchielli, sociologue ; Alain Bruel, ancien président du Tribunal pour Enfant de Paris ; Jacques Bourquin, historien ; Jean-Jacques Yvorel, chargé d’études au CNRS
le SNPES-PJJ/FSU, syndicat majoritaire de la Protection Judiciaire de la Jeunesse vous invite à entendre une autre parole que celle du discours gouvernemental qui, à défaut de régler les problèmes d’exclusion, stigmatise toute une frange de la jeunesse.