Voici le texte que nous vous communiquons à la suite de la conférence de presse que nous avons tenue lundi 14 mars à 16 heures

La journée d’action du 10 mars a été à Nice comme partout en France un véritable succès.

La mobilisation a été encore plus forte que le 20 janvier et que le 5 février dans le public et dans le privé.
les salariés ne baissent pas les bras !

Le 15 mars, au sénat, à l’occasion de l’ouverture des débats sur la loi Fillon des propos lénifiants sur la réussite scolaire vont être tenus et la réalité masquée. Car les chiffres sont têtus. Après l’annonce des fermetures de classes dans le premier degré, les responsables syndicaux des collèges nous informent que les chefs d’établissement proposent 94 suppressions de postes d’enseignant dans les Alpes maritimes. Vendredi dernier, le recteur a arrêté 27 fermetures de postes d’agents administratifs ouvriers techniciens et de service dans l’académie. Dans notre département pour une baisse d’effectifs de 2,5%, c’est 3,5% de moyens humains en moins.

Quelques exemples :

collège St Jeannet on prévoit déjà des classes de 29 élèves en 3è pour la prochaine rentrée

collège du Rouret : suppression du dispositif dyslexie

collège Duruy : moins 17h00 pour l’accueil des enfants handicapés

collège St Martin du var : la classe de 3ème « préparation à la vie professionnelle » disparaît.

Nous attendons avec inquiétude les propositions de suppressions en lycée. Le ministre dit : « avec la loi que je propose on va dédoubler les groupes de langues, en compensation on retire les TPE en terminale ». Nous savons d’ores et déjà que des dédoublements obligatoires ne seront pas assurés (philo, langue vivante…), pourtant il n’y aura plus de TPE à la rentrée 2005 dans ces classes.

Pas plus que nos collègues nous ne baissons les bras et nous travaillons à l’organisation d’une manifestation nationale début avril pour obtenir un collectif budgétaire à la rentrée 2005.

Parce que comme pour le dossier décentralisation, 18 mois après son vote, le dossier Fillon ne sera clos après le vote du sénat.

L’annonce par le premier ministre de discussions sur la modernisation des services publics et d’une éventuelle augmentation salariale montre que la mobilisation doit se poursuivre.