Des moyens supplémentaires, mais des besoins persistants
Lors de l’audience du 19 novembre 2025 à la DSDEN des Alpes-Maritimes, le SNES-FSU et le SNUIPP-FSU ont porté la parole des AESH et défendu leurs droits.
A la rentrée, des moyens supplémentaires ont été alloués à notre département : +26 ETP* à la rentrée 2025/2026 et +36 postes pour la pause méridienne, portant le total à 1 383 ETP*.
Au niveau national, +1 200 postes sont annoncés pour 2026. Pourtant, 721 élèves restent sans accompagnement (13,4 %), et des secteurs comme Menton, Beausoleil ou Roquebrune manquent toujours de personnels.
Des victoires concrètes, fruit de l’action syndicale
• Prime REP/REP+ rétroactive : grâce à la pression de la FSU, le ministère a enfin donné des instructions pour le versement rétroactif de cette prime aux AESH. Suite à nos interpellations, l’administration met en place une démarche dématérialisée.
• Amélioration de la prise en charge de la pause méridienne : la mobilisation a permis la création de 500 emplois dédiés au niveau national, réduisant les tensions locales.
• Publication d’un guide AESH : à la demande de la FSU, un guide pratique sera diffusé début décembre, recensant droits, contacts et procédures (arrêts maladie, congés, formation, etc.) pour les collègues du Var et des Alpes-Maritimes auquel nous avons contribué.
Mais ces avancées restent insuffisantes : la précarité, les conditions de travail difficiles et le manque de formation persistent.
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La FSU à vos côtés au quotidien
• Contre les changements brutaux d’affectation : la FSU a dénoncé les redéploiements imposés sans préavis à certains AESH en novembre, exigeant un bilan chiffré et une meilleure information des agents et agentes.
• Pour la santé et la dignité au travail : le syndicat a alerté sur la souffrance des AESH, avec une augmentation des démissions (1 à 2 par semaine dans les Alpes-Maritimes). Il a rappelé que les préconisations du médecin de prévention doivent être respectées, et que les AESH ne sont pas des soignants. Certains actes, comme le change d’un.e adolescent.e ou l’utilisation d’un lève-personne, ne peuvent leur être imposés.
• Pour des conditions de travail respectueuses : la FSU a rappelé que les heures connexes ne doivent pas figurer dans l’emploi du temps des AESH. Notre organisation syndicale a protesté contre le refus, dans notre académie, du droit aux 2 journées de fractionnement.
Rejoignez le SNES-FSU et la FSU-SNUIPP : ensemble, faisons entendre nos droits !
Ensemble, continuons le combat pour la dignité et la reconnaissance des AESH !
Pour adhérer ou obtenir plus d’informations, contactez nous :
FSU-SNUIPP (1er degré) : snu06@snuipp.fr, 0492000200
SNES-FSU (2nd degré) : s2-06@nice.snes.edu, 0497118150
ALPES-MARITIMES