La section locale de Grasse de la FSU exprime ses vives pr ?occupations sur les conditions de rentr ?e dans le pays grassois concernant les deux points noirs que sont le transport scolaire et l’accueil en maternelle.

La section locale de Grasse de la FSU exprime ses vives préoccupations sur les conditions de rentrée dans le pays grassois concernant les deux points noirs que sont le transport scolaire et l’accueil en maternelle.

La gratuité du transport scolaire pour les collégiens et les lycéens a été supprimée par la communauté d’Agglomération Pôle Azur Provence, un mauvais coup pour les familles qui devront s’acquitter de cette charge supplémentaire dès septembre 2004 (90 Euros par an ). Alors que, jusqu’à présent, la prise en charge financière par la mairie de Grasse en assurait la gratuité pour tous les élèves, le transfert de cette compétence à la communauté d’agglomération s’est traduit par une régression du service rendu aux familles. La FSU qui s’est toujours prononcée pour la gratuité des transports scolaires s’étonne que cette décision ait été votée à la quasi unanimité, seul M. Paul Euzière, Président de la gauche unie au conseil municipal de Grasse, ayant voté contre.

Pour ce qui concerne l’accueil en maternelle des enfants de 2 et 3 ans, la situation ne s’est guère améliorée depuis la précédente rentrée : il a fallu cet été et dans l’urgence installer des structures provisoires dans certaines écoles maternelles pour faire face à l’augmentation, pourtant prévisible, du nombre d’enfants à accueillir. Malgré l’ouverture le 6 septembre d’une classe à l’école maternelle de l’Eau Vive, quartier St Claude à Grasse, les classes restent surchargées.

Dès à présent nous sollicitons une entrevue auprès du maire de Grasse pour lui demander d’agir pour la gratuité des transports scolaires et de construire de nouvelles classes sur sa commune.

Nous lui dirons aussi nos inquiétudes sur les conditions de travail qui se détériorent dans les collèges et lycées publics grassois à cause du manque de locaux.