Le SNE-FSU a rejoint le collectif inter-associatif qui demande l’application stricte de la loi dite "4X4" du 3 janvier 1991.
Le SNE-FSU a rejoint le collectif inter-associatif qui demande l’application stricte de la loi dite "4X4" du 3 janvier 1991.
Les personnels du Ministère de l’Ecologie et particulièrement ceux de ses établissements publics, adhérents ou non au SNE-FSU, nous font régulièrement part de leur exaspération et de leur inquiétude face au développement galopant des loisirs motorisés dans les espaces naturels ainsi que de leur impuissance à faire respecter la loi dite « 4X4 » du 3 janvier 1991 lorsqu’ils en ont la charge.
Les enjeux économiques locaux, le poids du lobby des commerçants et des pratiquants, l’entrave de certains politiques, le manque caractérisé de détermination des différents services de l’état – de la préfecture à la justice – et souvent l’absence d’instructions claires aux agents sont tels que cette loi est devenue « inapplicable ». La plupart des procès verbaux dressés dans ce domaine par les agents assermentés de nos établissements publics n’ont jamais aboutti, même lorsqu’ils se sont associés à la gendarmerie, ou alors les condamnations sont symboliques. Pire, des pressions inacceptables de tous niveaux sont souvent exercées sur ces agents et/ou sur leur service.
Face à ce constat, il est apparu indispensable de solliciter un soutien plus large du public. La quasi-totalité des organisations opposées au développement des activités de loisirs motorisés dans les espaces naturels viennent de se regrouper pour lancer une pétition nationale destinée à une très large diffusion et affirment leur exigence partagée d’une plus stricte application de la loi du 3 janvier 1991. Le SNE-FSU s’est associé à ce collectif et appelle vivement tous les agents du ministère de l’Ecologie et de ses établissements publics à se rendre sur le site Internet : http://petition.stmedd.free.fr et à signer et faire signer en nombre la pétition proposée qui rencontre déjà un franc succès. Il en va de la crédibilité de nos métiers ainsi que de la quiétude et de la qualité de nos derniers espaces naturels déjà si fragiles, convoités, et malheureusement toujours plus menacés.