Fin 2005, la FSU demandait au ministre d’appliquer la loi.

Promulguée en 2000, la loi SRU(1) invite les employeurs à contribuer aux abonnements aux transports en commun souscrits par leurs salariés. Seule une expérimentation a été engagée.

A grand renfort de publicité, de Villepin annonce fin août 2006 la création d’un chèque transport destiné à compenser pour les salariés l’alourdissement du coût des déplacements domicile/travail.

Mais le dispositif annoncé (maximum de 200 euros par an pour le chèque transport collectif, 100 euros pour le chèque essence) restera facultatif pour l’employeur.

Aucun engagement public n’est pris pour les fonctionnaires.

La très forte hausse du coût des carburants (+ 23 % pour l’essence, + 29 % pour le gazole de juillet 2004 à juillet 2006) ne nous épargne pas et, pour nombre d’entre nous, les difficultés sont accrues par la dégradation des conditions d’exercice : suppression de postes et mesures de carte scolaire qui éloignent le lieu d’exercice du domicile familiale, TZR sont l’affectation change à la veille de la rentrée, collègues, « à cheval » sur plusieurs établissements et qui ne bénéficient que d’une prise en charge dérisoire de leurs déplacements.

Si le chèque transport n’apporte qu’une réponse très insuffisante face à l’ampleur de la dégradation du pouvoir d’achat, nous ne pourrions accepter que les salariés de la fonction publique en soient privés. Et la répartition des établissements scolaires sur le territoire, le prix des logements en zone urbaine, l’insuffisance développement des transports en commun impliquent que diverses modalités soient retenues.

(1) Loi du 13 décembre 2000, article 109, dite de solidarité et rénovation urbaine.