Face à cette décision inacceptable, l’alliance écologique et sociale (AES) appelle à un grand rassemblement citoyen :

📢 Samedi 6 septembre 2025, à partir de 11h
Devant le « I love Nice » de Rauba Capeu (Nice)

La Cour administrative d’appel de Marseille doit rendre sa décision ce jeudi 4 septembre 2025 concernant la validité du permis de construire de l’extension T2.3 de l’aéroport de Nice.
Un an et demi après avoir exigé une nouvelle étude d’impact à la Société des Aéroports de la Côte d’Azur, le rapporteur public s’est prononcé en défaveur du recours déposé contre cette extension, estimant que les manquements initiaux étaient régularisés.

Cette position ouvre la voie à une validation du projet, qui permettrait d’accueillir 6,5 millions de passagers supplémentaires d’ici 2034. Le jugement, attendu dans les prochains jours, devrait suivre cette recommandation et donner ainsi l’aval définitif à l’extension de l’aéroport.

Cinq années de combat juridique et citoyen

Depuis plus de cinq ans, des collectifs, associations, syndicats, scientifiques et habitant·es se sont mobilisé·es pour dénoncer les conséquences dramatiques d’un tel projet :

  • aggravation de la pollution de l’air,
  • nuisances sonores accrues,
  • augmentation massive des émissions de gaz à effet de serre,
  • atteintes directes à la santé et au bien-être des Niçois·es et des habitant·es des Alpes-Maritimes.

Malgré ce travail collectif et bénévole, malgré les arguments scientifiques et citoyens, la justice semble aujourd’hui confirmer l’absence totale de prise en compte des enjeux environnementaux et sanitaires.

Manifester notre colère et notre deuil collectif

Face à cette décision inacceptable, l’alliance écologique et sociale (AES) appelle à un grand rassemblement citoyen :

📢 Samedi 6 septembre 2025, à partir de 11h
Devant le « I love Nice » de Rauba Capeu (Nice)

👉 Le mot d’ordre : un enterrement symbolique de la santé, du bien-être et de l’environnement des Niçois·es.
Tenue de deuil conseillée : vêtements noirs, lunettes de soleil, bouquet de fleurs, masque antipollution.
Au programme : requiem et prises de parole pour accompagner ces « défunts » que les décideurs politiques et économiques sacrifient au profit de la croissance du trafic aérien.