Après avoir tenté d’entrainer, en vain, les autres fédérations de l’Education dans cette manifestation nationale contre la politique éducative du gouvernement et contre les dernières décisions -décrets contre les statuts, contre le sport scolaire, budget catastrophique-,
la FSU a pris ses responsabilités.
Il fallait agir : les personnels l’ont compris puisque plus de 25 000 manifestants ont convergé sur Paris, les EPS étant très mobilisés pour la défense du sport scolaire.
D’aucun, la veille encore, ont fait semblant de ne pas avoir été invité (dixit des élus CGT éducation 06) alors que leurs dirigeants nationaux inventaient des prétextes à leur refus d’agir (en attente d’une réunion de leurs instances, manif locales plus efficaces, manque de préparation en amont -quid des rassemblements, pétitions, temps d’informations syndicales et deux grèves !-…).
On ne refait pas l’histoire : ce 20 janvier, c’est la profession et le service public qui ont marqué des points. Cela ne nous empêchera pas de continuer, dans l’unité, les 24 janvier, en manif unitaire au rectorat et le 8 février en grève unitaire.
Tous ensemble dans l’action, d’accord.