15 jours de fête, 15 ans de dettes ! Non aux Jeux Olympiques : ni ici, ni ailleurs !

Signez la Tribune Alpine contre la candidature des Alpes aux J.O.P. 2030

Dans les Alpes, de nombreux habitants et acteurs s’interrogent sur la candidature des Alpes Françaises aux Jeux Olympiques d’Hiver 2030.

L’ONU rappelle qu’une « action climatique draconienne est nécessaire pour s’éloigner des changements climatiques incontrôlables ». L’organisation de Jeux Olympiques n’est pas compatible avec cet objectif aujourd’hui en 2024 et encore moins en 2030. Les Alpes sont en première ligne du réchauffement climatique. De nombreux collectifs, élus et associations pointent les risques écologiques et économiques engendrés par cet événement mondial.

Les problématiques de cette candidature

Le projet actuel, présenté comme durable, n’est pas compatible avec la transition écologique.

la mobilité : déplacer des millions de sportifs, spectateurs et journalistes des 4 coins du monde, majoritairement en avion. construction de nouveaux lits, alors que le territoire déplore de nombreux lits froids et passoires énergétiques
modèle du « tout ski » et d’enneigement artificiel garanti conforté pendant les 6 prochaines années
ressource en eau fragilisée (enneigement artificiel, retenues collinaires, destruction de zones naturelles sensibles …)

Quid du financement ?

Le financement des Jeux Olympiques est en partie réalisé avec de l’argent public, au détriment des services publics absents ou restreints de nos territoires de montagne : transports, hôpitaux, éducation… Par ailleurs la volonté affichée est d’utiliser au maximum des infrastructures existantes (tremplin de saut, pistes de ski…). Mais la facture s’annonce salée pour la remise aux normes du CIO, plusieurs dizaines de millions notamment pour la piste de bobsleigh (et pour combien de licenciés ?). Le budget global ne risque-t-il pas d’être bien au-dessus des estimations, comme pour les JO de Paris cet été ? Indéniablement, le coût de cette manifestation va peser sur les fonds publics, sans aucune concertation démocratique préalable. Peut-on alors encore parler des JO comme d’un moment populaire et festif ?